Peintres de la couleur, peintres de la lumière, peintres de la modernité, les impressionnistes ont également renouvelé les palettes des arts picturaux en ressourçant la visibilité dans les profondeurs du visage humain. Le pinceau se consacre désormais à célébrer « le spectacle de la vie élégante et les millions d’existences flottantes qui circulent dans les souterrains d’une grande ville » (Baudelaire). C’est alors la communauté de tous les hommes, cette humanité de la multitude et du bizarre qui s’élève sur les toiles comme l’adresse exigeante et digne d’une démocratie encore à-venir.

Résolument autonome, le portrait impressionniste chante la majesté toujours neuve d’une jeunesse démocratique qui n’entend pas céder sur son désir de partager le monde par tous les sens.

Cette exposition, présentant plus de 60 œuvres, notamment des cover photographiques des plus grandes pièces de l’art du portrait, retrace depuis les visages du Fayoum jusqu’aux tableaux impressionnistes le chemin de cette lumière de la multitude qui éclaire souverainement la présence de chaque mortel.

Une exposition réalisée et produite dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, par les élèves du Lycée Porte de Normandie (Verneuil-sur-Avre), conçue et coordonnée par Pierre-Etienne Schmit (professeur de Philosophie), avec la collaboration artistique de Franck Schmitt, Marion Poix et Françoise Hellard.

Découvrez dans quelques jours, sur ce même site, un nouveau portrait en avant-première.